Une nouvelle stratégie pour le Port de pêche

Une nouvelle stratégie pour le Port de pêche

Une nouvelle stratégie pour le Port de pêche

Publié le 10 janv. 2019 - Mis à jour le 11 janv. 2019

Au 1er janvier 2019, l’Agglomération et le Département reprennent en gestion directe le Port de pêche de Chef-de-Baie, au travers d’un nouveau syndicat mixte.

Visuel Port de Pêche la Rochelle

En octobre dernier, le Conseil communautaire de l’Agglomération a acté la création d’un nouveau syndicat mixte en charge de gérer le Port de pêche de La Rochelle. Les équipements qui lui sont dévolus datent de 1994. À cette époque, ils avaient été dimensionnés pour traiter annuellement 10 000 tonnes de poissons en criée. Ces 20 dernières années, les évolutions de la filière pêche, que ce soit à l’échelle locale ou européenne, n’ont pas été dans le sens d’une croissance des tonnages, ce qui a fragilisé le modèle économique prévu pour l’équipement à l’époque de sa construction. Le Port de pêche n’en dispose pas moins de nombreux atouts que ses gestionnaires d’aujourd’hui, la Communauté d’Agglomération et le Conseil départemental réunis au sein du tout nouveau syndicat mixte, ont l’intention de faire fructifier en dynamisant le site.

Des atouts à exploiter

Parmi les atouts de Chef-de-Baie figure sa position en eau profonde. Accessible 24 h sur 24 h, le Port est par ailleurs bien situé sur les zones de pêche Atlantique. Ses bâtiments sont vastes et peuvent accueillir de nouvelles activités, tout comme les importantes réserves foncières alentour. Par ailleurs, même si le tonnage en criée est peu élevé (1 800 tonnes l’an dernier), la plateforme voit passer chaque année quelque 25 000 tonnes de produits, parfois juste débarquées pour rejoindre d’autres sites ou qui arrivent par camions vers les mareyeurs rochelais. À noter encore en faveur de Chef-de-Baie le fait que les poissons nobles passant par sa criée s’y vendent à des prix en moyenne comparables (voire légèrement supérieurs l’an dernier) à ceux, par exemple, de la Côtinière. Bref, la plateforme de Chef-de-Baie, ses 508 emplois directs et 1 367 induits méritent la stratégie de développement définie par le nouveau syndicat mixte. Elle passe par une optimisation des équipements existants, ils seront remis aux normes et rénovés pour améliorer leurs performances énergétiques. Un autre objectif fort est de permettre, grâce à des services adaptés, le développement sur site du mareyage et de la filière mytilicole. Cette dernière est particulièrement bien représentée sur le territoire et compte parmi ses richesses. De nouveaux modes de transformation et valorisation des moules pourraient à l’avenir trouver leur place à Chef-de-Baie.

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